samedi 28 janvier 2012

Peintre Augustin Lesage

Augustin Lesage

  
Le 1er mars 1911. Augustin Lesage, âgé de trente-cinq ans, travaille au fond de la mine. Il est seul dans une minuscule galerie où il pioche depuis plus de deux heures. Il s’arrête un instant pour se désaltérer, lorsqu’il entend un énorme grondement venu de nulle part, suivi d’une voix qui lui dit : ”Un jour, tu seras peintre.” Augustin fut effrayé par cette voix.

1912/1913

 Peu de temps après, il reçoit une grande toile de trois mètres sur trois dont il ne se souvient pas avoir passé commande… La trouvant beaucoup trop grande pour un débutant comme lui, il décide de la découper en plusieurs morceaux. Au moment d’agir, la main qui tient les ciseaux tremble de telle façon qu’il se ravise et décide de la laisser entière. Et sa voix intérieure de lui dire :” ne découpe pas la toile; elle se fera, tout s’accomplira.”
Cette peinture, presque abstraite – pour l’époque, c’était plutôt étonnant ne sera terminée qu’un an plus tard.

Composition décorative 1932

  Il travaille douze heures par jour dans la mine. Puis, s’ensuit la peinture… mais toute la fatigue s’envole dès qu’il commence à peindre..
 
 Il va produire plusieurs tableaux puis va se découvrir un don de guérisseur. C’est à ce moment-là  et sur les conseils des “Esprits” qu’il va quitter la mine et son dur labeur.

Pendant quelque temps il ne peint plus et consacre le plus clair de son temps à ses patients.
Très vite, les médecins du coin le traduisent en justice pour exercice illégal de la médecine. Trente personnes viennent témoigner à son procès. Il sera acquitté le 14 janvier 1914.
 
Une composition symbolique du monde spirituel, 1923


En 1916, Augustin est mobilisé. Il se retrouve dans la région d’Auchel, qu’il ne quittera plus jusqu’à sa mort.

En 1923, il entame une carrière de peintre professionnel
1937 : Augustin peint une toile intitulée “La moisson en Egypte”. Pendant son exécution, ses guides lui disent “Tu retrouveras la fresque authentique lors d’un voyage”. Quelques semaines plus tard, il va effectivement en Egypte. Au cours d’une visite, le guide présente une fresque qui vient juste d’être découverte. A ce moment-là, aucune reproduction n’existe. Personne ne la connaît. Il s’agit, si l’on peut dire, d’une “réplique” exacte du tableau de Lesage. Le peintre égyptien, dont on connait le nom, s’appelait Mena. Bien entendu, Augustin décide qu’il est une réincarnation de Mena.


1928

Il continue à peindre des centaines d'œuvres chargées de symboles religieux bouddhiques, égyptiens, chrétiens, hindous, indochinois, tibétains ou persans.

La Moisson égyptienne, 1928

Les plus grandes sommités du monde scientifique et médical décident de tenter une expérience. Ils l’installent durant six semaines dans un laboratoire. Là, coupé du monde, il peint cinq heures par jour, observé par neuf scientifiques, venus des quatre coins du monde.
En 1925, il expose à Paris et connait un franc succès.



A partir des années 30, sa peinture semble décliner; elle devient de moins en moins intéressante. De 1950 à 1953, il devient presque aveugle et peint avec difficulté. Le président Roosevelt lui achète une toile dont il ne se séparera jamais.


Augustin meurt à Burbure 21 février 1954, 
Augustin Lesage produira environ huit cents tableaux. Tous sont soigneusement répertoriés.
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